Le journalisme citoyen ou l'art d'informer

Parler du journalisme citoyen, c’est montrer l’idée de ce super média qui est Internet. C’est aussi parler de ce grand bouleversement, qu’Internet a produit dans le domaine de l’information et de la communication.

Si nous parlons du journalisme citoyen aujourd’hui, c’est parce qu’internet a permis la création de nouveaux outils qui donnent la possibilité à quiconque, connecté sur le réseau, de partager son avis avec des millions d’individus à travers le monde. Chaque citoyen peut informer et s’informer via le web
C’est quoi ce concept dénommé Journalisme citoyen ?

Nous n’allons  pas donner de nouvelles définitions mais, simplement partager avec vous les différents lexiques employés pour expliquer ce concept.
Notez que le journalisme citoyen est aussi appelé: le journalisme collaboratif, le journalisme participatif, le journalisme interactif, ou encore le contenu produit par les utilisateurs, l’édition réseau et même un concept plus explicatif, "Nous les médias ".
D’après Chris Willis, "le journalisme citoyen se réfère à la loi selon laquelle, les citoyens peuvent jouer un rôle actif dans le processus de collecte, le reportage, l’analyse et la diffusion de l’information. "
Dès lors, nous pouvons  dire que les réseaux sociaux sont les principaux canaux qui favorisent, de nos jours, ce partage d’information sur le web, autrement ce journalisme citoyen.

Quelques types de journalisme citoyen

 Il faut d’abord noter qu’ils sont divers, différentes évidemment.
Ce qui les caractérise c’est surtout la démarche  participative. Elle réside souvent dans l’existence d’une plateforme ouverte et libre où tout internaute peut s’enregistrer afin d’être contributeur, auteur d’articles qu’il publiera selon un rythme personnel.

Et qui sont ces contributeurs ?

 Je dirai simplement que la plupart du temps, ils ne sont pas des journalistes de professions. C’est des gens passionnés de l’écriture d’abord, des gens qui aiment souvent s’exprimer sur l’actualité, sur des sujets non traités par les médias classiques ou des sujets que ces derniers n’ont pas traité avec équité, etc.
Parmi les plateformes de journalisme citoyen, nous pouvons citer :
Mondoblog et Atelier des Médias de Rfi, La Voix des jeunes de l’ONU, AgoraVox, Wikinews, Ohmynews, etc.

Ainsi, toutes ces plateformes sont ouvertes et libres sauf Mondoblog, où les rédacteurs sont sélectionnés après un concours  lancé  par Radio France internationale. Sa particularité, c’est aussi que les Mondoblogueurs, comme on les appelle, suivent un encadrement en ligne et après six mois, les meilleurs seront réunis dans un pays, pour subir une formation intense en journalisme et les outils qui accompagnent la communication web.
Pour Atelier des médias.rfi.fr , c’est une plateforme où on peut partager sur tout ce qui a rapport avec les technologies de l’information et de la communication.

Avec la Voix des jeunes, les thèmes sont définis, ainsi nous avons: Droits de l’Homme, Faim et Pauvreté, Education, Environnement, Violence, Guerre et Conflit, VIH/SIDA et Santé.

Agoravox.agoravox.fr , c’est la plus grande plateforme européenne de journalisme citoyen. Ce qui fait sa particularité c’est qu’elle est très suivie par plusieurs sites web, qui reprennent  les articles qui y sont publiés. Ce qui permet une meilleure diffusion sur la toile. C’est un site très participatif. Les  articles sont publiés après le vote des modérateurs.

Ohmynews.ohmynews.com est la plateforme la plus illustrative, c’est le jalon du journalisme citoyen d’après certains.
Elle est initiée par un journaliste coréen Oh-Yeon-Ho, qui était convaincu que ses concitoyens étaient mécontents des médias traditionnels de leur pays et ils avaient besoin de s’exprimer.
Et son slogan c’est : "Tout  citoyen est un reporter. " Il pense que ces derniers sont plus réceptifs.

De véritables portails d’informations, ces plateformes permettent d’aborder tous les sujets avec des analyses pertinentes faites par des personnes de régions, de pays et de  continents différents. Les citoyens ne sont plus des consommateurs sous le contrôle des médias classiques. Ici, le citoyen est acteur, producteur d’informations. Et c’est normal, car c’est lui le destinataire de l’information.

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