Aujourd’hui non seulement des milliards
d’appareils sont reliés entre eux, mais cette toile virtuelle constitue
de nos jours la plus grande réserve de savoir que le monde n’a jamais
connu.
Internet c’est la plus grande bibliothèque mondiale. Bibliothèque où il y a une multiplicité de disciplines, de langues, de cultures, …
Le web aussi, c’est la plus grande université du monde. L’université qui compte le plus grand nombre de professeurs et le plus grand nombre d’étudiants.
Créé pour un groupe d’utilisateur très restreint, le net est de nos jours devenu le lieu où l’on partage le plus. En effet, il est le meilleur moyen de partager l’information. Ainsi, nous avons ici une preuve de solidarité inconsciente qui est remarquable.
Derrière l’écran, il n’y a pas de riche ni de pauvre, encore moins de race.
Mais est-ce-que cet outil qui permet de détourner inconsciemment les disparités sociaux est à la disposition de tous ? Une question qui aura certainement comme réponse un non.
Vu son importance dans ce siècle numérique, il ne serait pas mal si on ajoutait le droit à l’accès à l’internet de tout citoyen, dans La listes des droits de l’Homme. Car, il devient de plus en plus incontournable dans plusieurs domaines qui ont un rapport direct avec nos sociétés. De ce fait, un accès accompagné d’un bon usage de l’internet peut jouer un rôle important dans la formation de la jeunesse d’un pays. Et quand un pays dispose de bonnes ressources humaines, il est sûrement dans la piste du développement.
Pour un usage bénéfique de l’internet
Au Sénégal, seules les familles nanties ou encore les familles qui ont des parents émigrés qui disposent d’une connexion internet à domicile. Bien sûr, avec les professionnels du domaine aussi. Et ce sont ces mêmes jeunes issus de ces familles qui détiennent des téléphones avec accès internet, autrement des Smartphones. Ainsi, ce sont eux qui ont la possibilité de découvrir tous les avantages de l’internet.
La plupart des enseignants ne s’intéressent même pas à l’internet. Pour eux il faut être informaticien pour se connecter sur le web. Chose normale, parce qu’ils ne sont pas formés ni informés là-dessus.
Par conséquent, ils ne sauront jamais l’importance de cet outil qui est aujourd’hui incontournable pour la recherche du savoir. Qui dit enseignant ou étudiant, dit forcément apprendre continuellement. Je pense qu’une personne qui découvre tout l’intérêt et tout le savoir qui se trouvent derrière cet outil ne restera jamais sans essayer d’aller à sa découverte.
Aujourd’hui, ce sont les élèves, les étudiants qui se connectent sur les réseaux sociaux. Et tout le monde sait le danger qui existe sur ces derniers pour quelqu’un qui n’est pas éduqué pour une bonne utilisation. Si l’enseignant même n’a aucune connaissance dans le domaine des TIC, comment pourra-t-il orienter ces élèves vers un usage bénéfique de l’internet.
Dans un pays comme le Niger, « les enfants ont une bonne liaison avec la technologie, car même ceux qui fréquentent seulement l’école coranique savent utiliser internet. Ce que tous les enseignants ne savent pas faire », a indiqué Jean-Louis Branco, actuel Directeur Général Orange au Niger lors de la visioconférence ayant pour thème : « Quelles perspectives de partenariat public privé pour l’accès à l’éducation et à la formation par les TIC en Afrique subsaharienne ? » organisée depuis Paris par l’AFD, l’AUF, Orange et World Wibe Web Fondation.
En Afrique il manque de la technologie et surtout la recherche. Le continent est en retard en matière de recherche. Même s’ils existent des chercheurs africains, mais ils travaillent pour d’autres pays. Vous comprenez ce phénomène de la fuite des cerveaux.
A cet effet, on se demande quand il existera sur le plan de la création technologique. Pour que cela se réalise il nécessiterait une formation de qualité pour sa jeunesse.
C’est ce que M. Branco a saisi, » Il faut investir dans les ressources humaines. C’est ce qui fera le développement futur de l’Afrique. Le problème c’est l’usage, pourquoi ne pas aller vers le libre accès aux ressources. »
De nos jours, on ne peut pas dire investir dans la formation et l’éducation sans investir dans les technologies de l’information et de la communication
Donc, le droit à l’accès à l’internet permettra d’inciter nos gouvernants à attribuer une place plus importante à la www. Les théories sont là, mais jamais de pratiques, jamais de concrétisations. Alors que les contenus se multiplient de jours en jours et en même temps, les utilisateurs augmentent à un rythme identique. Ces derniers ont besoin d’être éduquer afin qu’ils puissent tirer profit de l’internet. Car, une fois connectée, notre machine peut devenir un professeur agrégé virtuel autant qu’une dévergondée devant nous. Tout dépend de la finalité. Avec la liberté d’expression qu’on y note, chacun à son propre choix : acteur ou spectateur/consommateur. Le mieux c’est d’être les deux à la fois.
Avec l’événement du web 2.0, les utilisateurs génèrent les contenus. Cela explique un certain succès du blogging et du micro-blogging. Ainsi des milliards de commentaires et des millions de billets sont balancés chaque jour sur la toile renvoyant en même temps au web 1.0 (information partagée à travers la toile).
Tout le nécessaire pour acquérir ou dispenser du savoir est aujourd’hui disponible sur internet. L’interactivité qui existe dans les salles de cours est possible à traves l’ordinateur. Un point frappant de cette connexion de millions d’ordinateurs, c’est la collaboration dans la construction d’un savoir collectif et gratuit autrement le web 3.0. Ce que je peux nommer comme une révolution du savoir.
Des universités de renommées, pour la plupart américaines, dispensent via une plateforme, des cours en lignes gratuitement. Bien vrai que ces derniers existaient depuis longtemps, mais la nouveauté en est l’accès libre.
IFADEM, un projet à étendre
En Afrique, l’initiative francophone pour la formation à distance des maîtres existe depuis 2008. En effet, elle a permis à des milliers d’instituteurs africains à accéder à la formation continue à distance mais aussi à utiliser l’outil informatique, avec la mise en place d’espaces numériques.
IFADEM est une initiative conjointe de l’Organisation Internationale de la Francophonie et l’Agence Universitaire de la Francophonie. Expérimentée dans quatre pays : Burundi, Madagascar, Haiti et Bénin.
Parmi ses objectifs, on peut noter : Améliorer les méthodes d’enseignement à la faveur de pratiques innovantes, de l’emploi de nouveaux outils didactiques et de nouvelles méthodes pédagogiques ;
Mettre en œuvre des dispositifs de formation hybride, en partie à distance, en introduisant progressivement l’usage des technologies de l’information et de la communication pour l’éducation (TICE).
D’après les initiateurs, 10 pays rejoindront le projet d’ici 2015. Mais un tel projet devrait être généralisé pour l’ensemble des pays africains.
A mon avis, le monde de demain appartient à ceux là qui savent manipuler, utiliser les TIC. Avec une petite analyse, nous pouvons comprendre que l’internet deviendra un élément incontournable dans tous les domaines. Et je précise bien tous les domaines de la vie sociale. Je pense que tout pays a pour ambition le développement, l’avancement, …
A l’heure actuelle, on ne peut pas parler de pays développé sans impliquer les technologies de l’information et de la communication.
Et l’utilisation des TIC dans l’éducation peut être un remède au manque de formation des enseignants et une solution réelle pour la baisse de niveau notée chez les apprenants
Internet c’est la plus grande bibliothèque mondiale. Bibliothèque où il y a une multiplicité de disciplines, de langues, de cultures, …
Le web aussi, c’est la plus grande université du monde. L’université qui compte le plus grand nombre de professeurs et le plus grand nombre d’étudiants.
Créé pour un groupe d’utilisateur très restreint, le net est de nos jours devenu le lieu où l’on partage le plus. En effet, il est le meilleur moyen de partager l’information. Ainsi, nous avons ici une preuve de solidarité inconsciente qui est remarquable.
Derrière l’écran, il n’y a pas de riche ni de pauvre, encore moins de race.
Mais est-ce-que cet outil qui permet de détourner inconsciemment les disparités sociaux est à la disposition de tous ? Une question qui aura certainement comme réponse un non.
Vu son importance dans ce siècle numérique, il ne serait pas mal si on ajoutait le droit à l’accès à l’internet de tout citoyen, dans La listes des droits de l’Homme. Car, il devient de plus en plus incontournable dans plusieurs domaines qui ont un rapport direct avec nos sociétés. De ce fait, un accès accompagné d’un bon usage de l’internet peut jouer un rôle important dans la formation de la jeunesse d’un pays. Et quand un pays dispose de bonnes ressources humaines, il est sûrement dans la piste du développement.
Pour un usage bénéfique de l’internet
Au Sénégal, seules les familles nanties ou encore les familles qui ont des parents émigrés qui disposent d’une connexion internet à domicile. Bien sûr, avec les professionnels du domaine aussi. Et ce sont ces mêmes jeunes issus de ces familles qui détiennent des téléphones avec accès internet, autrement des Smartphones. Ainsi, ce sont eux qui ont la possibilité de découvrir tous les avantages de l’internet.
La plupart des enseignants ne s’intéressent même pas à l’internet. Pour eux il faut être informaticien pour se connecter sur le web. Chose normale, parce qu’ils ne sont pas formés ni informés là-dessus.
Par conséquent, ils ne sauront jamais l’importance de cet outil qui est aujourd’hui incontournable pour la recherche du savoir. Qui dit enseignant ou étudiant, dit forcément apprendre continuellement. Je pense qu’une personne qui découvre tout l’intérêt et tout le savoir qui se trouvent derrière cet outil ne restera jamais sans essayer d’aller à sa découverte.
Aujourd’hui, ce sont les élèves, les étudiants qui se connectent sur les réseaux sociaux. Et tout le monde sait le danger qui existe sur ces derniers pour quelqu’un qui n’est pas éduqué pour une bonne utilisation. Si l’enseignant même n’a aucune connaissance dans le domaine des TIC, comment pourra-t-il orienter ces élèves vers un usage bénéfique de l’internet.
Dans un pays comme le Niger, « les enfants ont une bonne liaison avec la technologie, car même ceux qui fréquentent seulement l’école coranique savent utiliser internet. Ce que tous les enseignants ne savent pas faire », a indiqué Jean-Louis Branco, actuel Directeur Général Orange au Niger lors de la visioconférence ayant pour thème : « Quelles perspectives de partenariat public privé pour l’accès à l’éducation et à la formation par les TIC en Afrique subsaharienne ? » organisée depuis Paris par l’AFD, l’AUF, Orange et World Wibe Web Fondation.
En Afrique il manque de la technologie et surtout la recherche. Le continent est en retard en matière de recherche. Même s’ils existent des chercheurs africains, mais ils travaillent pour d’autres pays. Vous comprenez ce phénomène de la fuite des cerveaux.
A cet effet, on se demande quand il existera sur le plan de la création technologique. Pour que cela se réalise il nécessiterait une formation de qualité pour sa jeunesse.
C’est ce que M. Branco a saisi, » Il faut investir dans les ressources humaines. C’est ce qui fera le développement futur de l’Afrique. Le problème c’est l’usage, pourquoi ne pas aller vers le libre accès aux ressources. »
De nos jours, on ne peut pas dire investir dans la formation et l’éducation sans investir dans les technologies de l’information et de la communication
Donc, le droit à l’accès à l’internet permettra d’inciter nos gouvernants à attribuer une place plus importante à la www. Les théories sont là, mais jamais de pratiques, jamais de concrétisations. Alors que les contenus se multiplient de jours en jours et en même temps, les utilisateurs augmentent à un rythme identique. Ces derniers ont besoin d’être éduquer afin qu’ils puissent tirer profit de l’internet. Car, une fois connectée, notre machine peut devenir un professeur agrégé virtuel autant qu’une dévergondée devant nous. Tout dépend de la finalité. Avec la liberté d’expression qu’on y note, chacun à son propre choix : acteur ou spectateur/consommateur. Le mieux c’est d’être les deux à la fois.
Avec l’événement du web 2.0, les utilisateurs génèrent les contenus. Cela explique un certain succès du blogging et du micro-blogging. Ainsi des milliards de commentaires et des millions de billets sont balancés chaque jour sur la toile renvoyant en même temps au web 1.0 (information partagée à travers la toile).
Tout le nécessaire pour acquérir ou dispenser du savoir est aujourd’hui disponible sur internet. L’interactivité qui existe dans les salles de cours est possible à traves l’ordinateur. Un point frappant de cette connexion de millions d’ordinateurs, c’est la collaboration dans la construction d’un savoir collectif et gratuit autrement le web 3.0. Ce que je peux nommer comme une révolution du savoir.
Des universités de renommées, pour la plupart américaines, dispensent via une plateforme, des cours en lignes gratuitement. Bien vrai que ces derniers existaient depuis longtemps, mais la nouveauté en est l’accès libre.
IFADEM, un projet à étendre
En Afrique, l’initiative francophone pour la formation à distance des maîtres existe depuis 2008. En effet, elle a permis à des milliers d’instituteurs africains à accéder à la formation continue à distance mais aussi à utiliser l’outil informatique, avec la mise en place d’espaces numériques.
IFADEM est une initiative conjointe de l’Organisation Internationale de la Francophonie et l’Agence Universitaire de la Francophonie. Expérimentée dans quatre pays : Burundi, Madagascar, Haiti et Bénin.
Parmi ses objectifs, on peut noter : Améliorer les méthodes d’enseignement à la faveur de pratiques innovantes, de l’emploi de nouveaux outils didactiques et de nouvelles méthodes pédagogiques ;
Mettre en œuvre des dispositifs de formation hybride, en partie à distance, en introduisant progressivement l’usage des technologies de l’information et de la communication pour l’éducation (TICE).
D’après les initiateurs, 10 pays rejoindront le projet d’ici 2015. Mais un tel projet devrait être généralisé pour l’ensemble des pays africains.
A mon avis, le monde de demain appartient à ceux là qui savent manipuler, utiliser les TIC. Avec une petite analyse, nous pouvons comprendre que l’internet deviendra un élément incontournable dans tous les domaines. Et je précise bien tous les domaines de la vie sociale. Je pense que tout pays a pour ambition le développement, l’avancement, …
A l’heure actuelle, on ne peut pas parler de pays développé sans impliquer les technologies de l’information et de la communication.
Et l’utilisation des TIC dans l’éducation peut être un remède au manque de formation des enseignants et une solution réelle pour la baisse de niveau notée chez les apprenants
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire