Laurent Correau (RFI) : une question personnelle. Qui sont votre épouse et vos enfants et quelles places vous souhaitez leur faire jouer dans la gestion des affaires publiques ?
Macky Sall : Mon épouse est une charmante sénégalaise que j’ai connue à Diourbel (région au centre du Sénégal, NDLR), pendant une de mes tournées d’exploration. Je lui ai dit d’ailleurs « je n’ai pas trouvé du pétrole mais je t’ai trouvé ! », je pouvais me consoler de cette découverte. Oui elle est sénégalaise, Marième Faye ! Je lui dis Marième Sall maintenant. Le Faye je l’ai mis entre parenthèses. Elle m’a donné trois enfants : deux garçons et une fille mais je crois qu’ils n’auront à jouer aucun rôle dans les affaires publiques, c’est la famille, c’est privée. Ne faut pas que l’on confonde la famille et les affaires publiques.
Laurent Correau : on ne parlera pas de dévolution monarchique du pouvoir avec vous ?
Macky Sall : Non je ne crois pas, car même si je fais dix ans, mon fils aura à peine 26, 27 ans et je crois qu’à 27 ans, constitutionnellement il ne peut pas prétendre à être président de la République car il faut avoir 35 ans pour pouvoir être candidat, donc ce risque n’existe pas chez moi. Dieu merci ! Je suis un jeune président si je suis élu. Non, non y aura pas ce risque, pas du tout. Pour le reste, l’épouse du chef de l’Etat a le statut de première dame, mais vraiment pas plus, et ça n’a rien à voir. D’ailleurs vous ne l’avez même pas vu pendant la campagne, parfois elle vient mais elle est dans le public, elle refuse d’ailleurs de se montrer, elle reste invisible.
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