Le Sénégal est un pays à plus de 90% musulmans.
Et ses derniers sont regroupés au sein de confréries religieuses :
tidjanes, mourides, niassènes, layènes, khadres,
etc. C’est ce qui a incité la Commission scolaire et universitaire du mouvement
DMWM à organisé une conférence sur le thème : les confréries islamiques, gage de stabilité et de cohésion sociale.
La
Commission scolaire et universitaire du Dahiratoul Moustarchidina Wal
Moustarchidaty de l’axe centre Thiès a organisé une conférence sur l’important rôle que les confréries
islamiques peuvent jouer dans la cohésion sociale et la stabilité du pays. Avec
une grande mobilisation des élèves et étudiants de toutes les localités de
l’axe.
Cette
conférence était animée par oustaz Adama Faye et Khalifa Mbodji.
Selon le
conférencier, le but de la confrérie « c’est de forger une vraie personnalité
musulmane avec une âme pure ». Surtout la pureté de l’âme, elle est
l’essence de la confrérie. Ainsi d’augmenter la capacité de réflexion de ses
membres qui devraient avoir comme objectif d’être en relation continu avec
Dieu. Cela sera possible grâce aux différents moyens établis par le fondateur
de la « tarîqa ».
Le prophète
Muhammad (PSL) avait reçu une mission de durée éternelle. Avec la grandeur de
son dessein, après Lui, il exigerait des
continuateurs qui s’organiseront pour poursuivre la mission. C’est cela qui
nous permet de comprendre l’existence des « turuq » (confréries).
On note un
manque d’organisation dans le milieu confrérique. Cela est à déplorer car une
chose aussi importante que la religion devrait être bien organisée. Donc, il
fallait exiger certaines conditions pour diriger une confrérie, autrement pour être
un calife ou un cheikh. Il est inadmissible de voir des personnes qui sont
devenues califes parce que fils d’un calife. Le califat n’est pas héritable, il
est méritable. C’est pourquoi
aujourd’hui nous avons des soi-disant guides religieux qui pratiquent le trafic
d’influence pour avoir des disciples. De ce fait l’exploitation des membres
devient une habitude. De tels guides religieux donnent l’occasion aux
détracteurs de mieux dénigrer en donnant la même étiquette à toutes les « turuq». Et c’est loin de la
réalité, car il y a des confréries qui forgent la vraie personnalité humaine,
le vrai adepte de l’Islam. L’homme de Dieu, Mame Cheikh Ahmet Tidiane Sy l’a
dit en ces mots : « les confréries sont des clubs mystiques où se
forgent continuellement les athlètes de l’Islam. »
Au Sénégal,
les confréries sont à la base de la religion. Elles doivent aller vers le rassemblement, la
solidarité etc. Une collaboration effective devrait existée entre elles. Parce
que les objectifs sont communs.
Aujourd’hui,
il nécessite une réorganisation au sein des
« turuq ». Car certaines pratiques semblent être archaïques à
nos jours.
Le Mouvement
DMWM, à sa tête le responsable moral Serigne Moustapha Sy, est un exemple patent
qui prône, non seulement la confrérie comme gage de stabilité et de cohésion
social mais aussi la religion. Chaque année des conférenciers d’autres
religions, d’autres confréries, des intellectuels de langue arabe de même
que française et de sexe différents sont
invités à traiter divers thèmes lors des Universités du ramadan qui se tiennent
à Yoff. Donc, ici peu importe de quelle religion est la personne.
Dans un autre angle, le DMWM est toujours dans l’innovation. Cela est visible dans ses activités de tous les jours.
Dans un autre angle, le DMWM est toujours dans l’innovation. Cela est visible dans ses activités de tous les jours.
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