Crédit photo Aliou Maiga |
Le samedi 12 octobre 2013, l’Ecole
supérieure de management de projets (ESMP) a organisé sa journée pédagogique.
Cette journée a été marquée par une conférence publique dont le thème était « l’intelligence
économique : un facteur de compétitivité pour les petites et moyennes
entreprises sénégalaises »
Avec les changements sans cesse
de notre monde, la mondialisation technologique et économique, les entreprises
ont besoin de nouvelles techniques pour faire face aux concurrents qui peuvent
venir de partout. Elles doivent désormais, à l’instar des individus, avoir
des comportements intelligents.
Pour que cela soit plus claire
sachez que « l’intelligence économique est l’intégration de la
science du renseignement dans toutes les fonctions de l’entreprise, afin d’en améliorer
les performances. »
C’est ainsi que Louis Hauser nous
définit l’intelligence économique.
D’après l’un des conférenciers du
jour, monsieur Demba Sène, l’intelligence économique est un processus systématique de
collecte et d’analyse d’informations, par lequel on transforme des pièces
et bribes d’informations éparses, en provenance de l’environnement de
l’entreprise, en connaissance stratégique, appelée renseignement,
pour la prise de décision.
Dans l’intelligence
économique, c’est l’analyse que nous
faisons sur l’information reçue qui est importante. Du coup, il ne suffit pas d’avoir
l’information, mais à partir d’une information reçue, pouvoir y construire une
décision afin d’améliorer le fonctionnement de l’entreprise.
Après chaque rapport d’intelligence
économique, des décisions doivent être prises. En résumé, on doit noter des
changements au sein de l’entreprise.
En réalité, d’après M. Sène, un
service d’IE permet d’avoir une:
Alerte précoce sur des
opportunités de développement ou des menaces émergentes dans votre
environnement concurrentiel.
Évaluation objective de
votre position concurrentielle relative.
Capacité à aider votre
organisation à s’adapter aux changements dans l'environnement.
Si nous revenons au thème, il faut noter qu’au Sénégal, seules quelques
rares grandes entreprises qui disposent de cabinets d’IE. D’après le conférencier, l’obstacle entre les
PME sénégalaises et l’IE réside dans un déficit de prise de conscience, un
déficit en capacité humaine technique et financière.
Pour le spécialiste des questions
d’intelligence économique et de knowledge management, l’Etat doit vulgariser la
culture de l’IE via les écoles de formation, associations professionnelles,
etc. Mais aussi une mutualisation des ressources serait aussi l’une des
solutions pour une meilleure exploitation de l’IE par nos petites et moyennes
entreprises sénégalaise.
Pour rappel, l’autre conférencier
du jour, monsieur Alassane Sène, économiste, a développé le thème sur « l’intelligence
économique territoriale : une stratégie de coopération par le
management en réseau des organisations (entreprises et projets) »
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