La connexion de l’ensemble des ordinateurs du monde
entier constitue l’internet. Cela est possible à l’aide de leurs différentes adresses IP (Internet
Protocol/ Protocole Internet) qui sont composées seulement de chiffres. Cette
communication ne sera pas laborieuse pour les machines, contrairement à nous
utilisateurs. Ainsi pour nous faciliter l’usage, le système de noms de domaines
ou DNS (Domain Name System) a été conçu pour permettre aux différents
ordinateurs de s’identifier et de communiquer entre eux.
Dès lors, ils existent différents domaines : .sn, .com, .org, .net, .gov, .info. biz, etc.
Avec les mutations sans cesse notées et les nouveaux contenus qui ne font qu’augmenter sur la toile de jour en jour, de nouvelles initiatives sont nées. Ce qui a fait que de grandes communautés économiques comme l’Union européenne et l’Asie ont obtenu leurs e-identités, successivement avec le dotUe (.eu) en 2005 et le dotAsia (.asia) en 2006.
Avec les mutations sans cesse notées et les nouveaux contenus qui ne font qu’augmenter sur la toile de jour en jour, de nouvelles initiatives sont nées. Ce qui a fait que de grandes communautés économiques comme l’Union européenne et l’Asie ont obtenu leurs e-identités, successivement avec le dotUe (.eu) en 2005 et le dotAsia (.asia) en 2006.
Pareillement, le continent africain possédera son propre gTLD
(generic Top Level Domain) dotAfrica qui sera
disponible dans le premier trimestre de 2013.
Un projet que l’Union
africaine a confié à UniForum SA, une société sans but lucratif basée en
Afrique du sud, avec une expérience de plus de dix-sept ans dans le milieu.
"La promotion des peuples et des cultures africains sur l’internet. "
" L’opportunité de ce nom de domaine est la promotion des peuples et des cultures africains sur l’internet. " a indiqué Koffi Fabrice Djossou, représentant de ladite société lors d’un point de presse à Dakar le mercredi 9 août 2012. En effet, le .africa accordera aux africains leur propre espace sur la toile. C’est une sorte d’intégration numérique.
Donc, selon lui cela
permettra de "faire de l’internet une réponse à la réduction de la pauvreté sur le
continent." Mais aussi, de disposer d’ "une stratégie globale de mise en place d’un internet ouvert et vecteur
d’information de masse." Avec l’importance des tic aujourd’hui ainsi que tous les profits qu’elles peuvent
générer, M. Djossou nous affirme qu’"un nom de domaine peut-être un outil
porteur et internet est un instrument stratégique. Donc, il est temps que les
Africains soient d’avantage plus présents
et dotAfrica est une solution."
L’Afrique est absente du
marché. C’est le moment pour ne plus être un simple spectateur mais être un
acteur et de développer des applications et des contenus locaux. Cela accordera
une formation plus efficace, un renforcement des capacités et un transfert de
compétences.
" Seuls 5 revendeurs de noms de domaines
sont accrédités en Afrique sur 900 revendeurs, dont 2 seulement fonctionnent.
Et l’un est du Sénégal. ", révèle M. Djossou
C’était une occasion de
décortiquer tout ce qui tourne autour des noms de domaines. Ainsi M. Alex Corenthin de NIC Sénégal (comité de gestion des noms de domaines .SN) a confié que 5.000
sites sont sous le domaine du .sn. Comparé
aux pays environnants, le Sénégal est largement en tête sur l’utilisation des
noms de domaines identifiant un pays. Il a reproché à certains propriétaires de
sites de la presse en ligne et d’entreprises de préférer des extensions autres
que celle du Sénégal. Un constat, pour la plupart des utilisateurs, le prix du
domaine local est un peu cher. Mais selon M. Corenthin, un point sn à 30.000 pour la première année et 20.000 FCFA pour les autres années qui suivent, c’est
vraiment un prix acceptable pour une entreprise qui génère des revenues. Car
cela lui revient à moins de 2.000 FCFA le
mois.
Ceci nous fait penser à une
question selon laquelle : est-ce que le .africa ne sera pas au détriment des domaines de pays qui existent déjà ?
Mais la réponse est claire si nous lisons ces mots du président de ce projet:"dotAfrica sera utilisé comme un
mécanisme visant à promouvoir le développement des services internet de l’Afrique
et de l’écosystème, et de mettre en valeur la fierté africaine, l’identité et
le savoir-faire. "
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