UCAD2, le nouveau réseau social créé par un Sénégalais


UCAD2 est un réseau social mis en place par Mamadou Diagne, uninformaticien sénégalais et entrepreneur dans le domaine des technologies de l’information et de la communication.
Ce réseau "a pour objectif de créer une communauté virtuelle qui relie tous les étudiants sénégalais en leur donnant des outils de partage de l’information et de soutien. "

Ainsi, les étudiants et professeurs ont la possibilité d’avoir leurs profils en tant que membres du réseau pour retrouver leurs amis et aussi l’opportunité de créer des blogs. Ces derniers permettront aux étudiants de parler de la vie dans les universités et campus sociaux. Pour les professeurs, c’est l’occasion de partager les cours dispensés dans les amphis avec plus d’étudiants, occasion aussi, de répondre à leurs questions via le forum.


D’après M. Diagne, la version 1.0 du projet UCAD2 offre à ses utilisateurs les fonctionnalités suivantes :
Création de profil, envoi de messages privés, discussion instantanée, création de groupes selon les centres d’intérêts et la création de blogs. Les membres ont aussi la possibilité de publier des annonces.

Mamadou Diagne ne s’arrête pas seulement  à mettre à la disposition des internautes ce réseau social qui est spécial, il compte implanter des cellules dénommées UCAD2 dans les différentes universités du Sénégal avec l’organisation d’ateliers de formation aux outils web pour les étudiants et professeurs.


A la question à savoir ce qui a motivé Genova sur un tel projet, voilà ce qu’il répond :

"L’Etat sénégalais doit rendre les universités plus performantes tout en faisant face à une augmentation fulgurante du nombre d’étudiants. L’utilisation des technologies de l’information et de la communication dans les stratégies pédagogiques peut être une alternative pour mieux élargir l’accès à l’enseignement supérieur, réduire les coûts de formation, améliorer la qualité de l’enseignement et à la réduction des effets négatifs dus aux surnombres dans les universités. C’est dans ce cadre et pour mieux accompagner l’Etat dans ses projets que nous avons créé UCAD2, qui se veut être un réseau social universitaire. "

Un projet à soutenir

J’ai la conviction que le web  a un rôle incontournable aujourd’hui. Des millions de personnes y partagent  des millions de choses toutes les minutes. Les échanges les plus importantes se font à travers les réseaux sociaux. Et l'essentiel de ces internautes est composé de jeunes. Dans la plupart du temps, ils ne font que partager et commenter des photos sur Facebook. Sur Twitter, ce sont des bavardages sans importance pour la plupart des Twittos.

Peut-on les emmener à changer de comportement dans l’utilisation de ces réseaux sociaux ?
Sans doute, chose très difficile à l’heure actuelle. 
Par contre, il serait plus simple d’avoir le même concept, mais avec des objectifs plus larges et un peu différents avec ceux des réseaux sociaux classiques.
En plus, je le dis, je ne cesserai jamais de le répéter : il faut que nous soyons des acteurs, des producteurs au lieu de rester de simples spectateurs et consommateurs  sur tout ce qui se passe sur la toile. Créons des données, participons à alimenter le web.

Mieux, il n’y a pas plus docte que le web. Tout y est, il suffit de savoir trouver ce qu’on a besoin.


Vous êtes élèves, étudiants ou professeurs, allez rejoindre UCAD2, le réseau qui vous permet d’avoir des amis, d’apprendre, d’informer et de s’informer. En un mot, le réseau social qui vous permet de se former.

2 commentaires:

  1. État de droit, gouvernance vertueuse, transparence, etc. à l’épreuve des faits.
    « Une civilisation qui ruse avec ses principes est une civilisation moribonde. »

    Un recteur qui ignorait royalement l'autonomie des structures et les lois du Sénégal, avec une gestion hors norme tant décriée par les syndicats et des citoyens de tous bords se retrouve nommé Ministre de l'Enseignement Supérieur de la Recherche, sans autre forme de procès. Les faits avérés qui lui sont reprochés sont d'une telle gravité qu'il ne doit certainement son "salut" (c'est temporaire, car un jour chacun rendra des comptes, ces anciens amis du PDS ne diront pas le contraire) que grâce la transhumance du PDS à l'APR à la 25ème heure. Les "amis" avant la patrie.

    Sauvons nos universités publiques du naufrage.
    (leral.net 9 oct. 2012 de Citoyen)

    Malgré les moyens substantiels mis à la disposition de l’enseignement supérieur de notre pays, les résultats sont qualitativement et quantitativement loin des normes de l’UNESCO. Nos instituions d’enseignement supérieur ont surtout un problème de management ([b]mal gouvernance, corruption, népotisme, dépenses de prestige, gestion solitaire en lieu et place de la gestion démocratique et légale, non respect des lois et des règlements, etc.[/b]) avec la complicité active ou passive de la communauté universitaire ([b]avantages indus, intimidations, etc.[/b]), des autorités étatiques qui, jusqu’à présent, feignent de ne rien savoir (n’ont-ils pas les moyens de savoir ce qui se passe ?) pour éviter la confrontation avec ceux (les amis politiques !) qui sont nommés à la tête de ses structures et qui agissent parfois comme des monarques en gérant la chose publique à leur guise.

    Face à la démission de l’État, nos universités croulent sous le poids de dettes dues aux créanciers (banques, hôpitaux, Sonatel, Senelec, SDE, fournisseurs divers) et chaque corporation s’évertue à demander toujours plus pour « améliorer ses conditions d’existence » et parfois au détriment des intérêts de la communauté. Ainsi donc, la crise est donc une conséquence logique de l’inaction de l’État.
    En effet quand les dirigeants (nommés par les autorités) gèrent la chose publique en dehors des normes établies sans être inquiétés le moindre du monde (pour ne pas dire promus à des stations plus juteuses), les syndicats demanderont des chosent hors normes et c’est le début du CHAOS.
    A l’État de faire l’état de la gestion de ceux qu’il a nommé, punir ceux qui se sont montrés indélicats et récompenser les autres, ensuite il serait facile de demander aux syndicalistes de faire preuve de mesure et enfin sévir dans le respect de la loi si de besoin. Il est temps de restaurer l’État de droit (et donc des devoirs) ; il est indispensable, avant toute promotion, d’étudier sérieusement la gestion présente et passée du pressenti.

    L’État ne peut continuer à protéger et promouvoir ceux qui mettent à genoux nos institutions d’enseignement supérieur et jeter en pâture les syndicats. Je pense que les responsabilités sont partagées.
    Des assises de l’Éducation avec ceux qui bloquent le système pour des raisons personnelles ou émotives ne serviraient à rien, je proposent des assises des anciens (Recteurs, Professeurs ou hauts cadres à la retraites) du système pour faire des propositions objectives. Il est souvent difficile d’être juge et parti.
    Il n’est jamais trop trad pour bien faire un devoir citoyen.

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    1. Merci d'avoir partager ces idées ici. Mais, Ne pensez-vous pas que ce sont ces anciens recteurs qui étaient ici, et qui avaient reçu les mêmes critiques. Prenons l'exemple d'Abdou Salam SALL, quand je l'entends parler aujourd'hui, je me dis si réellement c'était lui qui fut recteur de l'UCAD? Aujourd'hui il a tellement de bonnes idées, des idées claires, belles qui peuvent beaucoup apporter à l'enseignement. Je ne peux comprendre pourquoi il n'avait pas appliqué cela. C'est vriment paradoxale, son comportement et ses réflexions aujourd'hui. C'est toujours comme ça. Quand elles n'occupent pas les postes, leurs ides sont très bonnes et innovantes, mais si toutefois ces personnes occupent les postes de responsabilité, c'est autre chsose que l'on voit. A mon avis c'est dommage. Quand t'es dehors, tu es ange, une fois à l'intérieur, tu deviens démon. Peut être c'est le pouvoir qui transforme ainsi.

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