Journaliste-blogueur, une nécessité pour la presse classique


Mme Diatou Cissé B. du SYNPICS, modératrice et M. Ndiaye
Un débat sur «  le journalisme citoyen en ligne : quel apport pour une société civile forte ? » a été organisé par la Fondation FRIEDRICHEBERT STIFTUNG.

Thème qui a permis au Dr. Mamadou Ndiaye, Enseignant-Chercheur au CESTI de présenter une communication où il est revenu sur le concept du journalisme citoyen. Et on peut retenir ceci : un journalisme participatif où chaque citoyen, chaque lecteur, chaque consommateur peut devenir informateur pour un média collaboratif. Avec des exemples de grandes plateformes du journalisme participatif comme Ohmynews, Agoravox …
Selon lui, l’éthique, la déontologie et la responsabilité sont les défis du blogueur.
Une communication qui a incité un débat ou un « faux débat » selon la plupart des intervenants. C’était quoi le débat ou le « faux débat »? C’est simplement:  le blogueur peut-il se considérer journaliste?
La « vieille école » a bien plaidé en faveur du journalisme classique  car les doyens étaient sur les lieux. Tous, ils ont défendu l’idée selon laquelle un blogueur n’est pas un journaliste, on ne doit pas lui attribuer l’intitulé de journaliste, le blogueur ne fait pas du journalisme; car il est régit par des règles et des procédés de traitement de l’information.
Heureusement que le président du Réseau des Blogueurs du Sénégal Basile Niane faisait parti de l'assistance. Il a  confirmé que cela est un faux débat. Basile a défini le  blogging d’abord. Ensuite il a rappelé le rôle important  joué par les blogueurs sénégalais lors de l’élection présidentielle avec Sunu2012. Et enfin, la nouvelle vision humanitaire de ces blogueurs qui s'intitule Sunucause.
A mon avis le blogging est aujourd’hui une « partie intégrante » du journalisme. Je ne dis pas le journalisme de la « vieille école », mais  ce journalisme moderne, le journalisme du futur. Notons bien qu’il y a une différence entre le blogging et la presse en ligne. A l’heure actuelle tous les grands organes de presses veulent non seulement maintenir le public déjà obtenu, mais aussi augmenter l’audience par l’e-réputation, donc la présence en ligne. Particulièrement à travers les réseaux sociaux. De ce fait, dans ces grands organes les journalistes ont chacun un blog où ils publient les mêmes articles déjà parus dans la version papier. Si c’est avec la télévision, le blog permettra au journaliste d’approfondir le sujet sur lequel il a fait un reportage. Comme nous le savons tous, à la télévision tout est programmé autrement limité. Le journaliste ne peut pas se permettre d’effectuer des commentaires détaillés.  En ce moment son blog lui permettra de revenir largement  et même de donner son avis personnel sur un sujet dont il a pris plusieurs minutes ou même des heures à traiter et arrivé à la rédaction on lui demande de tout faire pour que son commentaire ne dépasse pas deux minutes, trois minutes,... Cela n’est pas permis  lorsque le reportage passe sur les écrans. A partir du blog les lecteurs ou téléspectateurs pourront donner leurs avis sur un billet du journaliste. Et ce dernier aussi aura la possibilité de les répondre. Ainsi il y a l’extension du lectorat parce qu’un billet posté dans un blog peut être lu par tout internaute du monde et  restera en ligne tant qu’il n’est pas supprimé. Nous avons aussi un contact qui s’établit et une sorte de fidélisation.
Dans tous les domaines du web c’est là où nous pouvons affirmer que le Sénégal est en retard parce que les journalistes se limitent seulement à un reportage qui passe à la télé et à un papier, mais ils ne bloguent pas. Même s’ils en existent des exceptions, ils ne sont pas nombreux. J’en connais d’aucuns qui tiennent des blogs.                                                                                                                                                 Nous pensons que cela cessera du fait que selon  M.  Mamadou Ndiaye que nous avons nommé plus haut : le blogging fait parti des modules de formations dispensées au CESTI.  Ce qui veut dire que les étudiants ont leurs blogs et leurs comptes sur les réseaux sociaux. Et cesti-info un site d’information animé par les étudiants, en ligne depuis février 2012.
On peut se poser la question à savoir si le blogueur peut devenir un journaliste ? Mais ce qui est sûr c’est que le journaliste du futur est obligé d’être un blogueur. 

1 commentaire:

  1. Merci monsieur c'est bien dit.Les journalistes de la presse classique doivent savoir que le blogging est l'avenir du journalisme. Donc je partage votre avis. Les blogueurs font un travail extraordinaire.

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